samedi 26 avril 2008

Nod

Enfin les vacances scolaires ! Comme plusieurs de mes lecteurs étudiants, cette période ne signifie pas prélassement sous le soleil, mais plutôt surchage de travail n'ayant rien à voir avec les bancs de l'université.

La pause imposée par CHOQ me donne la chance de faire le plein d'histoires pour la saison prochaine. J'en profite également pour faire quelques lectures, comme achever Simulacres et simulation de Jean Baudrillard qui me paraît plutôt complexe.

Je n'ai pas l'intention de vous parler de cet ouvrage fascinant. À la place, je vais me rappeler de Bart. Pas le seul fils de la famille Simpson, plutôt le gros labrador qui partageait son prénom. Le décès d'un animal de compagnie surprend toujours puisque c'est à ce moment que l'on découvre l'attachement que l'on porte pour l'ami à quatre pattes. Contrairement à ce que certaines personnes prétendentm il ne s'agit pas d'un meuble mobile, mais plutôt un membre de la famille, un orphelin canin qui nous a fait cadeau de son affection et sa fidélité. En s'inscrivant dans notre quotidien, on en vient parfois à ne plus tenir compte de sa présence. Pas qu'on l'oublie, je dirais plutôt qu'il devient naturel d'avoir l'animal dans nos jambes à chaque instant. Quand le chien meurt, on se dit que l'on en achètera un autre tout en sachant que la relation avec son successeur ne sera jamais la même.

Mon plus beau souvenir de Bart est ce tournage fait pour le cégep il y a environ cinq ans. Nous avions emprunté la maison de mes grands-parents pour utiliser leur cuisine et bien sûr, le chien se mêlait à l'équipe. Il ne nous dérangeait guère, se couchait à mes pieds lorsque je dirigeais mes collègues ou tournait autour de notre comédienne. Une soirée où l'un des acteurs devait hurler en se frappant contre le four, nous avons cru bon d'enfermer Bart dans le garage. La scène terminée, je me suis empressé d'aller retrouver mon chien qui tremblait de peur. Entendant les cris, il croyait que l'un de nous était dans le pétrin et il ne pouvait venir à l'aide.

Lors d'une scène extérieure, ma grand-mère nous avait ordonné d'amener Bart avec nous. Dommage que personne n'a pris notre groupe en photo, c'était plutôt comique à voir.

Au montage, le beau labrador eut droit à une mention au générique pour « Support moral ». Notre enseignante avait réalisé un vidéo montrant tous les élèves travaillant et j'étais plutôt fâché de constater que Bart n'y figurait pas. Il était un membre à part entière de l'équipe en nous faisant rire régulièrement.

Merci Bart, t'étais un bon chien.

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