jeudi 23 août 2007

Éloge du cinéma amateur

On entend souvent dans les festivals des spectateurs se plaindre d'avoir visionné un film amateur. Ces derniers n'apprécient pas l'utilisation du digital, les effets spéciaux médiocres, la technique baclée et le jeu approximatif des comédiens (souvent eux-aussi amateurs).

Bon d'accord, on peut les comprendre, au premier degré, il peut effectivement s'avérer frustrant de payer une dizaine de dollars pour un film tourné dans un garage. La prétention qu'ont certains cinéastes à vouloir en faire plus que les moyens ne le permettent peut également en détourner plus d'un. Encore là, peut-on véritablement parler de prétention ? Ne s'agirait-il pas, de temps à autre, d'un désir de faire un vrai film même si l'on a pas le budget nécessaire ?

Ce qui nuit au cinéma amateur, comme tous les types de films d'ailleurs, est le nombre grandissant de navets. Avec les nouvelles technologies, il est désormais possible pour n'importe qui pouvant dénicher une caméra de réaliser un court métrage, pour le meilleur et pour le pire. Le cinéphile courageux se retrouve donc devant un océan de médiocrité dans lequel il doit longtemps patauger pour mettre la main sur une perle.

Et perle il y a. On aurait tort de croire que seuls les pros peuvent faire de bons films. Je vais dire une hérésie : il peut se dégager d'un film inepte des qualités que l'on ne retrouve pas dans de grosses productions. J'ai remarqué que lorsque le film amateur est bon, c'est habituellement parce qu'il possède quelque chose que l'on ne peut décrire qu'en l'appellant du coeur. Quand le metteur en scène croit à son produit, sa passion pour le projet réflète sur le spectateur. On remarque alors, entre toutes les petites erreurs, des éléments parfois surprenant comme, bien souvent, un scénario fascinant sortant des sentiers battus.

Ce qui me plait également dans le cinéma amateur est la grande liberté qu'ont les réalisateurs. Quand la seule barrière devient monétaire, ceux-ci peuvent alors se permettre de s'adonner à n'importe quelle folie. Aucun producteur ne leur dira que l'on ne peut faire ceci ou cela. On peut changer le scénario en cours de route, l'allonger, le réduire. C'est merveilleux.


mardi 21 août 2007

Silence

Cette chanson représente exactement ma position par rapport à la situation que j'ai déjà mentionné.


As I walked out tonight in the mystic garden
The wounded flowers were dangling from the vine
I was passing by yon cool crystal fountain
Someone hit me from behind

Ain't talkin', just walkin'
Through this weary world of woe
Heart burnin', still yearnin'
No one on earth would ever know

They say prayer has the power to heal
So pray for me, mother
In the human heart an evil spirit can dwell
I am a-tryin' to love my neighbor and do good unto others
But oh, mother, things ain't going well

Ain't talkin', just walkin'
I'll burn that bridge before you can cross
Heart burnin', still yearnin'
There'll be no mercy for you once you've lost

Now I'm all worn down by weeping
My eyes are filled with tears, my lips are dry
If I catch my opponents ever sleeping
I'll just slaughter 'em where they lie

Ain't talkin', just walkin'
Through the world mysterious and vague
Heart burnin', still yearnin'
Walkin' through the cities of the plague.

Well, the whole world is filled with speculation
The whole wide world which people say is round
They will tear your mind away from contemplation
They will jump on your misfortune when you're down

Ain't talkin', just walkin'
Eatin' hog eyed grease in a hog eyed town.
Heart burnin', still yearnin'
Some day you'll be glad to have me around.

They will crush you with wealth and power
Every waking moment you could crack
I'll make the most of one last extra hour
I'll revenge my father's death then I'll step back

Ain't talkin', just walkin'
Hand me down my walkin' cane.
Heart burnin', still yearnin'
Got to get you out of my miserable brain.

All my loyal and my much-loved companions
They approve of me and share my code
I practice a faith that's been long abandoned
Ain't no altars on this long and lonesome road

Ain't talkin', just walkin'
My mule is sick, my horse is blind.
Heart burnin', still yearnin'
Thinkin' 'bout that gal I left behind.

Well, it's bright in the heavens and the wheels are flyin'
Fame and honor never seem to fade
The fire gone out but the light is never dyin'
Who says I can't get heavenly aid?

Ain't talkin', just walkin'
Carryin' a dead man's shield
Heart burnin', still yearnin'
Walkin' with a toothache in my heel

The sufferin' is unending
Every nook and cranny has its tears
I'm not playing, I'm not pretending
I'm not nursin' any superfluous fears

Ain't talkin', just walkin'
Walkin' ever since the other night.
Heart burnin', still yearnin'
Walkin' 'til I'm clean out of sight.

As I walked out in the mystic garden
On a hot summer day, a hot summer lawn
Excuse me, ma'am, I beg your pardon
There's no one here, the gardener is gone

Ain't talkin', just walkin'
Up the road, around the bend.
Heart burnin', still yearnin'
In the last outback at the world's end.

Écriture

Je demeure continuellement surpris de la grande qualité littéraire des blogs francophones. Alors que les forums regorgent de fautes d'ortographes et de billets ronflants, les blogs présentent des textes méticuleux possédant un style évident. Le plus surprenant est de constater que la majorité de ses auteurs n'ont pas de formation universitaire, ils sont simplement bons.

---------------------------------------------------------------------------------------------------

Terminer hier la première partie de Madame Bovary, l'un de ses livres que l'on connait sans avoir lu. Je l'ai débuté pour ma culture personnelle, je le termine pour mon plaisir. Bordel que c'est bon, on a dit plusieurs choses sur ce roman de Flaubert, mais ne retenons que l'essentiel : bordel, que c'est bon !

À la session d'automne dernière, une de mes lectures obligatoires étaient L'éducation sentimentale. J'avais tellement aimé le bouquin que j'avais de la misère par la suite à écrire un papier dessus. Je ne pouvais simplement pas sortir du récit pour me concentrer sur la forme. Je ne voulais pas réduire un si beau texte à une analyse narratologique bébête.

-------------------------------------------------------------------------------------------------

Quelle n'est pas ma surprise de découvrir qu'un cours cette année donne Les particules élémentaires comme lecture obligatoire. Houellebecq rentre à l'université, sauve qui peut !

lundi 20 août 2007

La fin de l'attente

Quelques heures après avoir publié mon dernier billet, je reçois pas la poste l'un des colis que j'attendais en plus d'un appel téléphonique d'une personne demeurée silencieuse un certain temps.

Le genre de trucs qui met de très bonne humeur.

Ennui

L'ennui relatif qui m'envahit depuis le début du mois d'août me met dans une situation où j'attends continuellement des nouvelles des autres. Mes longues journées se résument bien souvent à me demander si je recevrai enfin le coup de fil, lettre ou commentaire sur MySpace qui, selon moi, traîne depuis un certain temps.

Les soirées poussent parfois l'ennuyé à se plonger dans une douce déprime où il aime bien se vautrer pendant quelques heures. Il s'habrille avec ses pensées grises et retourne vivre à l'infini ce petit moment à la fois futil et marquant. L'ennuyé contrôle l'univers le temps d'une nuit en transformant les événements passés pour qu'ils deviennent gentillement utopiques. L'ennuyé connaît les risques de ce jeu, il ne s'agit pas de sa première excursion dans ses réflexions. Quand la déprime devient trop grande, il la fait fuir en claquant des doigts. Le sommeil demeure la seule véritable rédemption véritable.

Au réveil, il a croit un instant être un peu plus vieux. Avoir de sombres réflexions donne l'illusion d'une certaine maturité puisque l'on sait que le monde dans lequel on vit n'est pas si joli que ça. Il s'agit d'une illusion. Il n'y a rien de plus enfantin que de se laisser aller à la déprime. Il s'agit d'un acte qui empêche de grandir.

L'ennuyé sait très bien qu'il s'agit d'une phase d'une durée de quelques jours. Bientôt, il aura de nouveaux tracas et n'aura pas grand chose à faire des courriers en retards et des petits souvenirs estivaux.

Bientôt, ce sera septembre.

dimanche 19 août 2007

Procès

Suite à une situation aberrante, j'aimerais partager avec vous un billet concernant la liberté d'expression.

Je n'en ferai rien.

Simplement parce que la liberté d'expression me donne le droit légitime de me taire.

jeudi 16 août 2007

Souvenirs

La pluie dehors me rappelle une chanson d'Henry Dès, un chanteur que j'adorais plus jeune et que j'ai eu la chance de voir deux fois en spectacle.

Il pleut dehors, il pleut
Et c'est tant mieux
Les chats sont malheureux
Oui mais les souris rient.

Je cite de mémoire. Étrangement, les paroles semblent introuvables sur le net. Je dis introuvable parce que je n'ai rien trouvé en moins de cinq minutes. J'ai l'impression qu'avec la rapidité de l'Internet, si quelque chose n'est pas disponible en quelques clics, il devient alors rare et exige des recherches immenses auxquelles seuls quelques archéologues sont prêts à s'adonner.

Il pleut dehors, il pleut
Si le soleil
Se montre un petit peu
J'aurai mon arc-en-ciel.

Journée qui s'annonce très calme. La température m'enlève toute envie de sortir et je suis censé avoir quelque chose demain qui exige d'être en forme. Je ne sais toujours pas si ça aura lieu, donc je risque de passer la journée à attendre une confirmation par téléphone.

J'en profiterai probablement pour lire Les particules élémentaires. Jusqu'à maintenant, le bouquin me fout une sacrée déprime. Bon, vous allez me dire que je devais m'y attendre et je vais vous donner raison. N'empêche que la quête impossible du bonheur de Bruno et Michel a de quoi bousiller le moral.

mercredi 15 août 2007

Jodorowsky

Voilà un cinéaste qui n'a plus besoin de présentation. N'importe quel cinéphile connaît le travail de ce Chilien excentrique qui s'est recyclé dans l'écriture de bandes dessinées avec succès. Comme ses films n'ont pas été disponibles légalement pendant d'innombrables années, plusieurs échangeaient sur les oeuvres de Jodorwosky sans ne jamais les avoir visionnées ( ce qui, comme l'a démontré Pierre Bayard avec Comment parler des livres que l'on a n'a pas lus, est tout à fait possible et louable). Grâce à la sortie récente d'un coffret mis sur le marché par Anchor Bay, il est enfin possible pour tous de découvrir le travail du réalisateur, ce qui engendre de curieux commentaires.

Pour votre plaisir, voici quelques points fascinants émis par un animateur d'une émission de radio étudiante :

- Monsieur nous explique que La cravate a été restaurée.

- Il tient ensuite à préciser qu'il n'a pas terminé Fando y Lis parce que c'est trop plate.

- Monsieur a visionné 600 films cette année (?!?) et El Topo et The Holy Mountain sont de loin les plus fuckés.

- Il y a un punch à la fin de The Holy Mountain.

- Il s'épate devant la scène où la marde se transforme en or dans Holy Mountain et il y a du sang partout.

Voilà une jolie chronique informative...

mardi 14 août 2007

Narcissisme

Ça m'a frappé hier alors que je marchais seul dans le centre-ville.

En pensant à tout et à rien, je me suis rendu à l'évidence que l'humanité dépendant de membres plus intelligents que la moyenne. Pas besoin d'avoir la tête à Papineau pour s'en rendre compte, il suffit de prendre un exemple concret, comme les cellulaires. S'il n'y avait pas eu quelque part un petit génie capable de créer un réseau permettant à tous de communiquer par le biais de téléphone sans fil, personne ne s'en servirait. On peut remonter ainsi jusqu'à l'existence de l'agriculture ou même du feu. Quand quelqu'un fait de quoi de neuf, il suffit d'un instant pour que le reste de l'humanité s'en sert à son avantage, sans se demander d'où ça vient ou comment ça fonctionne.

Je me suis alors demandé comment serait l'humanité si nous avions tous une intelligence égale qui se classerait dans la moyenne. Personne n'aurait jamais d'éclair de génie puisque cela implique une lucidité plus grande que celle des autres. Logiquement, il n'y aurait probablement pas de progrès. Peut-être même pas de chef puisqu'il faut quand même avoir une certaine tête sur les épaules pour pouvoir gérer un nombre de personnes. Pas d'évolution, en quelque sorte, nous demeurerions probablement au même niveau que celui de nos ancêtres. Il n'y aurait pas de grands penseurs ou quoique ce soit.

L'humanité irait-elle mieux ?

lundi 13 août 2007

Comment occuper ses temps libres

Mon contrat estival s'étant terminé récemment, je me retrouve avec une quinzaine de jours de liberté totale avant la rentrée en classe. Étant quelqu'un aime s'occuper, voici la liste de mes projets pour les jours à venir :


1- Entamer la lecture de Madame Bovary pour ensuite pouvoir me regarder tous les matins dans le miroir en me disant que, peut importe la vie, au moins j'aurai lu ce livre.

2- Faire la liste des 51 chansons qui devrait figurer sur la compilation de Dylan qui sortira à l'automne, chaque pièce étant accompagnée d'une explication. Également écrire le texte que je mettrai en ligne ici quand je me rendrai compte que Columbia n'a pas écouté toutes mes suggestions.

3- Visionnez la saison 2 de Twin Peaks pour les mêmes raisons que lire Madame Bovary.

4- M'offensez sur le web que Contre toute espérance de Bernard Émond n'aille rien remporter à Locarno et ce, même si je n'ai vu aucun film présenté à ce festival.

5- Attendre que l'on m'appelle pour sortir.

6- Dire à ceux qui m'appelle que non, ça ne me tente pas.

7- Me lancer dans le tournage grandiose d'un court métrage fascinant traintant de la crise existentielle d'un jeune homme qui, malgré son jeune âge, possède la mémoire d'un vieillard de 97 ans. Sa rencontre avec une libellule magique changera sa vie et l'encouragera à partir au Gabon pour refaire sa vie en tant que pirate de l'air.

8- Me lancer également dans l'écriture d'un roman qui serait la suite d'un livre qui n'existe pas. Le lecteur ferait la connaissance de personnages qui est censé connaître mais sur, au bout du compte, ne possède aucune information. Les protagonistes s'adresseraient directement au destinataire à maintes reprises pour lui demander s'il se souvient de «l'épisode de l'été» et bien évidemment, celui-ci demeurerait sans réponse. Tranquillement, le lecteur se rend à l'évidence que pour suivre le récit, il doit s'imaginer l'épisode premier, voire même l'écrire lui-même et que, peut importe ce qu'il écrit, le tout se mariera à merveille avec la suite. Mon roman s'intitulerait ...Et après, que reste-t-il ? et se terminerait, ironiquement, en boucle.

9- Me promettre de visiter le site web de Twitch quotidiennent, putain que ces mecs-là font une bonne job. Le meilleur site de nouvelles cinématographiques pour le moment !

10- Me demander si la personne à qui j'ai envoyé un paquet l'a bien reçu.

Bon, pour le moment, je n'ai rien fait d'autre que perdre mon temps sur ce blog. Vive l'été !

samedi 11 août 2007

Samedi matin

En fait, il n'est pas réellement samedi matin, je me suis réveillé dans les alentours de midi après une soirée de festivitées bien arrosées.

Me suis fait du café, pris un bain et ai lu quelques pages des Particules élémentaires de Michel Houellebecq. Vlà un auteur dont on ne peut parler sans prendre une position, il s'avère polémique à ce point. On pourrait même élaborer que l'opinion qu'un lecteur a sur l'oeuvre de cet auteur en dit long sur sa personnalité. Aimer Dostoïevski va de soi, aimer Houellebecq signifie être nihiliste et pervert, d'attendre l'apocalypse de pied ferme et de croire en la possibilité d'une île. Impossible, pour le moment du moins, de simplement lire Extention du domaine de la lutte et Plateforme sans avoir à émettre un opinion sur son contenu. Je me demande bien pendant combien de temps ça va durer. J'imagine que l'inclusion inévitable des romans de Houellebecq dans les millieux universitaires lui donneront quelques moments de répit.

En passant, j'aime beaucoup Houellebecq.


-------------------------------------------------------------------------------------------------

Avez-vous vu tous ses blogs publiés en bouquin ? Comment faire pour que le mien connaisse le même destin ?

-------------------------------------------------------------------------------------------------

mardi 7 août 2007

Angelica

Lost John's sittin' on a railroad track
Something's out of whack
Blues this mornin' fallin' down like hail
Gonna leave a greasy trail

Gonna travel the world is what I'm gonna do
Then come back and see you.
All I ever do is struggle and strive.
If I don't do anybody any harm, I might make it back home alive.

I'm the oldest son of a crazy man,
I'm in a cowboy band
Got a pile of sins to pay for and I ain't got time to hide
I'd walk through a blazing fire, baby, if I knew you was on the other side

Oh, I miss you, Nettie Moore
And my happiness is o'r
Winter's gone, the river's on the rise
I loved you then, and ever shall
But there's no one left here to tell
The world has gone black before my eyes

Well, the world of research has gone berserk
Too much paperwork
Albert's in the graveyard, Frankie's raising hell
I'm beginning to believe what the scriptures tell

I've gone where the Southern crosses The Yellow Dog
Get away from all these demagogues
And these bad luck women stick like glue
It's either one or the other or neither of the two

She says, "Look out, daddy, don't want you to tear your pants
You could get wrecked in this dance."
They say whisky'll kill you, but I don't think it will
I'm ridin' with you to the top of the hill

Oh, I miss you, Nettie Moore
And my happiness is o'r
Winter's gone, the river's on the rise
I loved you then, and ever shall
But there's no one left here to tell
The world has gone black before my eyes

Don't know why my baby never looked so good before
Don't have to wonder no more
She been cooking all day, it gonna take me all night
I can't eat all that stuff in a single bite

The judge's coming in, everybody rise
Lift up your eyes
You can do what you please, you don't need my advice
'Fore you call me any dirty names, you better think twice

Gettin' light outside, the temperature dropped
I think the rain has stopped
I'm gonna make you come to grips with fate
When I'm through with you, you'll learn to keep your business straight

Oh, I miss you, Nettie Moore
And my happiness is o'r
Winter's gone, the river's on the rise
I loved you then, and ever shall
But there's no one left here to tell
The world has gone black before my eyes

The bright spark of the steady lights
Has dimmed my sights
When you're around me all my grief gives 'way
A life time with you is like some heavenly day

Everything I've ever known to be right has been proven wrong
I'll be drifting along
The woman I'm loving she rules my heart
No knife could ever cut our love apart.

Today I'll stand in faith and raise
The voice of praise
The sun is strong, I'm standing in the light
I wish to God that it were night

Oh, I miss you, Nettie Moore
And my happiness is o'r
Winter's gone, the river's on the rise
I loved you then, and ever shall
But there's no one here left to tell
The world has gone black before my eyes

lundi 6 août 2007

Lecture terrifiante

Je suis pénard chez moi. J'achève de lire un bouquin passionnant, une histoire vraie incroyable qui a d'ailleurs fait un putain de bon film. Je ferme l'ouvrage, réfléchis un instant à tout ce que je viens de gober tout en laissant un petit frisson de terreur me chatouiller la colonne vertébrale.

J'allume la télévision. Je tombe sur les nouvelles où il est question de la disparition de Cédrika Provencher à Trois-Rivières. Une hypothèse naît dans ma tête, elle est impossible mais rend néanmoins ma crainte encore plus vive.

Dans mes mains, je tiens toujours mon livre.

Zodiac de Robert Graysmith.

La poste

Je déteste envoyer des trucs par la poste. Ça m'angoisse littéralement parce que j'ai toujours peur que le paquet ou la lettre n'arrivent pas à destination. Il y a quelques jours de cela, j'ai envoyé quelque chose à Boston et le commis ne m'a pas fait remplir une déclaration de contenu pour les douanes. Donc il y a des chances que mon amie ne reçoive pas son colis. Le seul moyen de m'assurer que tout s'est bien déroulé est qu'elle me confirme que le paquet est bel et bien arrivé à bon port. Mais il y a des chances qu'elle ne le fasse pas, alors je ne le saurai jamais.

Arg...

dimanche 5 août 2007

Un blog

J'ai décidé de partir un blog.

Je ne sais pas de quoi je vais vous parler.

Je n'ai pas envie de vous parler de ma vie.

Je n'ai pas envie de vous parler de mes lectures.

Je n'ai pas envie de vous parler de mes visionnements.

Je le ferai quand même.

Il y a des chances que ce blog meurt dans quelques jours.