dimanche 7 octobre 2007

Radio Massacre

Je suis épuisé parce que j'ai trop étudié hier soir. J'ai passé une bonne partie de la nuit à lire des textes forts ennuyeux. Quand il fut trois heures du matin, n'ayant pas accès à Internet, je me suis mis la main à la pâte en avancant sur un projet créatif. Je me suis surpris à être plutôt productif, je regrette même d'avoir du arrêter une heure plus tard pour rentrer chez moi. Il faut comprendre que je suis présentement en mi-session (déjà) et que mon cerveau exige une relative forme mentale pour fonctionner correctement.

En écoutant la radio hier soir, je suis tombé sur 98.5, la station de lignes ouvertes. Il y a à peine quelques semaines, un ami et moi appellions de temps à autre l'animateur pour pousser quelques âneries en ondes. Ces coups au téléphone surnommés radios massacres étaient habituellement enregristrés pour que je puisse les diffuser en ondes. Mon collègue avait de l'expérience en la matière, il avait passé un été de temps à hurler des bêtises au grand désarroi de Fabi, Drolet et Pelletier. Il est désormais impossible de s'adonner à pareilles activités puisqu'il y a un désormais un petit délai permettant à l'animateur de couper son interlocuteur sans que l'on puisse entendre ses dires. La fin d'une époque il faut croire, mais au moins, on s'est bien marré.

On m'a fait remarqué que je laissais sous-entendre ici que je trouvais ma vie ennuyeuse. S'il est vrai que quelques uns de ces billets baignent dans un certain nihilisme, il faut comprendre que j'écris toujours en tenant compte du moment présent. Comme j'aboutis habituellement ici quand je n'ai rien à faire, il est normal qu'une part de cafard se glisse entre ses lignes. Bref, il s'agit d'un blogue bipolaire !


Il y a de fortes chances que je ne poste ici que le dimanche. Il y aurait donc logiquement un seul billet par semaine. Ça tombe bien parce que c'est un blogue du dimanche...

1 commentaire:

Frédérick a dit…

On pourrait sans doute me faire la même remarque, vu l'ambiance automnale du mien. Idem pour celui de "Clifford Brown" ou celui du Docteur Pascal... Partager ses réflexions sur des moments d'intensité... Et puis cette intensité, on dirait, arrive souvent lors de situations plus complexes, pas nécessairement heureuses.