On entend souvent dans les festivals des spectateurs se plaindre d'avoir visionné un film amateur. Ces derniers n'apprécient pas l'utilisation du digital, les effets spéciaux médiocres, la technique baclée et le jeu approximatif des comédiens (souvent eux-aussi amateurs).
Bon d'accord, on peut les comprendre, au premier degré, il peut effectivement s'avérer frustrant de payer une dizaine de dollars pour un film tourné dans un garage. La prétention qu'ont certains cinéastes à vouloir en faire plus que les moyens ne le permettent peut également en détourner plus d'un. Encore là, peut-on véritablement parler de prétention ? Ne s'agirait-il pas, de temps à autre, d'un désir de faire un vrai film même si l'on a pas le budget nécessaire ?
Ce qui nuit au cinéma amateur, comme tous les types de films d'ailleurs, est le nombre grandissant de navets. Avec les nouvelles technologies, il est désormais possible pour n'importe qui pouvant dénicher une caméra de réaliser un court métrage, pour le meilleur et pour le pire. Le cinéphile courageux se retrouve donc devant un océan de médiocrité dans lequel il doit longtemps patauger pour mettre la main sur une perle.
Et perle il y a. On aurait tort de croire que seuls les pros peuvent faire de bons films. Je vais dire une hérésie : il peut se dégager d'un film inepte des qualités que l'on ne retrouve pas dans de grosses productions. J'ai remarqué que lorsque le film amateur est bon, c'est habituellement parce qu'il possède quelque chose que l'on ne peut décrire qu'en l'appellant du coeur. Quand le metteur en scène croit à son produit, sa passion pour le projet réflète sur le spectateur. On remarque alors, entre toutes les petites erreurs, des éléments parfois surprenant comme, bien souvent, un scénario fascinant sortant des sentiers battus.
Ce qui me plait également dans le cinéma amateur est la grande liberté qu'ont les réalisateurs. Quand la seule barrière devient monétaire, ceux-ci peuvent alors se permettre de s'adonner à n'importe quelle folie. Aucun producteur ne leur dira que l'on ne peut faire ceci ou cela. On peut changer le scénario en cours de route, l'allonger, le réduire. C'est merveilleux.
Bon d'accord, on peut les comprendre, au premier degré, il peut effectivement s'avérer frustrant de payer une dizaine de dollars pour un film tourné dans un garage. La prétention qu'ont certains cinéastes à vouloir en faire plus que les moyens ne le permettent peut également en détourner plus d'un. Encore là, peut-on véritablement parler de prétention ? Ne s'agirait-il pas, de temps à autre, d'un désir de faire un vrai film même si l'on a pas le budget nécessaire ?
Ce qui nuit au cinéma amateur, comme tous les types de films d'ailleurs, est le nombre grandissant de navets. Avec les nouvelles technologies, il est désormais possible pour n'importe qui pouvant dénicher une caméra de réaliser un court métrage, pour le meilleur et pour le pire. Le cinéphile courageux se retrouve donc devant un océan de médiocrité dans lequel il doit longtemps patauger pour mettre la main sur une perle.
Et perle il y a. On aurait tort de croire que seuls les pros peuvent faire de bons films. Je vais dire une hérésie : il peut se dégager d'un film inepte des qualités que l'on ne retrouve pas dans de grosses productions. J'ai remarqué que lorsque le film amateur est bon, c'est habituellement parce qu'il possède quelque chose que l'on ne peut décrire qu'en l'appellant du coeur. Quand le metteur en scène croit à son produit, sa passion pour le projet réflète sur le spectateur. On remarque alors, entre toutes les petites erreurs, des éléments parfois surprenant comme, bien souvent, un scénario fascinant sortant des sentiers battus.
Ce qui me plait également dans le cinéma amateur est la grande liberté qu'ont les réalisateurs. Quand la seule barrière devient monétaire, ceux-ci peuvent alors se permettre de s'adonner à n'importe quelle folie. Aucun producteur ne leur dira que l'on ne peut faire ceci ou cela. On peut changer le scénario en cours de route, l'allonger, le réduire. C'est merveilleux.
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