Pas réellement une histoire, plutôt une constatation.
N'importe qui ayant pris le métro à Montréal, ou dans n'importe quelle autre ville, a inévitablement croisé quelqu'un assis sur un band en train de verser de chaudes larmes. Alors que je me rendais à CHOQ mardi, je suis passé à côté d'une jeune dame tenant son cellulaire d'une main et un mouchoir de l'autre. Son coeur venait peut-être de se briser, mais ne sautons pas à d'hâtives conclusions.
Il s'agit probablement d'une peine si grande qu'elle effrite la notion d'intimité, nous poussant l'exprimer sans pudeur aux yeux de tous. La pauvre fille se voyait comme frappée par la foudre, explosant en pleurs sans se soucier du regard des autres.
Ou alors, peut-être qu'elle désirait au contraire attirer l'attention d'un inconnu. Il est possible qu'elle recherchait le confort d'un étranger en exposant ouvertement ses blessures.
Comme la plupart des passants cette soirée, je ne le saurai jamais. Égoïste, je ne voulais pas avoir mon propre moral brisé et j'ai simplement continué mon chemin.
N'importe qui ayant pris le métro à Montréal, ou dans n'importe quelle autre ville, a inévitablement croisé quelqu'un assis sur un band en train de verser de chaudes larmes. Alors que je me rendais à CHOQ mardi, je suis passé à côté d'une jeune dame tenant son cellulaire d'une main et un mouchoir de l'autre. Son coeur venait peut-être de se briser, mais ne sautons pas à d'hâtives conclusions.
Il s'agit probablement d'une peine si grande qu'elle effrite la notion d'intimité, nous poussant l'exprimer sans pudeur aux yeux de tous. La pauvre fille se voyait comme frappée par la foudre, explosant en pleurs sans se soucier du regard des autres.
Ou alors, peut-être qu'elle désirait au contraire attirer l'attention d'un inconnu. Il est possible qu'elle recherchait le confort d'un étranger en exposant ouvertement ses blessures.
Comme la plupart des passants cette soirée, je ne le saurai jamais. Égoïste, je ne voulais pas avoir mon propre moral brisé et j'ai simplement continué mon chemin.